A Darou Khoudoss Djolof, des accouchements sous une lampe torche

Situé seulement à 9 kilomètres de Déaly, le village de Darou Khoudoss Djolof  dans le département de Linguère   reste aujourd’hui l’un des villages les plus délaissés au Sénégal. Il manque de tout. Les populations ont étalé les maux qui gangrènent leur village.

«Nous sommes quotidiennement confrontés à de sérieux problèmes qu’il est difficile de surmonter. Nous utilisons les moyens de bord  pour exercer normalement  notre métier. Nous accouchons les femmes enceintes  avec des lampes torche, faute d’électricité et de lampes solaires», explique la sage-femme, Arame Ndiaye.

Elle  poursuit que les malades sont évacués vers les centres de référence avec des voitures de transport commun, communément appelées ‘’ Vopou-Ya’’ ou des voitures hippomobiles. «Pire, ces  malades prennent en charge eux-mêmes les frais de transport et autres frais et taxes y afférents. Il arrive  des fois  qu’ils payent 20.000 ou 30.000 de nos francs  au chauffeur  afin d’être évacués», soutient Arame Ndiaye qui supplie la municipalité de Déaly  d’augmenter l’enveloppe destinée à la dotation en médicaments.

La mauvaise qualité des pistes, ajoute-t-elle, fait que  souvent les femmes enceintes accouchent  en cours d’évacuation.

Ce village  avec plus de 1.000 âmes, coupé  du reste du Sénégal, court derrière un Collège d’Enseignement Moyen et une ambulance .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Djolofdjolof

GRATUIT
VOIR